Une page individuelle de cette tragédie mal connue des deux côtés du Rhin.

Préface de Beate Klarsfeld : 

Ils font partie des oubliés de l’Histoire. Un témoignage de première main pour que les jeunes générations et les moins jeunes puissent “se forger une opinion de ce qui s’est passé. Car l’Histoire n’est pas seulement celle des vainqueurs.” 

Werner Schneider, sous-officier de la Luftwaffe, et l’un des 750 000 prisonniers de guerre allemands en France de 1944 à 1947, raconte son itinéraire de prisonnier de guerre allemand (PGA) en France. Un témoignage exceptionnel et rare.

Aujourd’hui, Werner Schneider a 95 ans et demeure un des derniers PGA survivants.

Le livre est de la main de Christine Schneider, la fille de Werner Schneider, qui avait choisi de rester en France et d’y fonder un foyer.

L’auteure : 

Franco-allemande, née 15 ans après la guerre, Christine Schneider a souvent entendu les récits de son père concernant son vécu de prisonnier de guerre allemand en France. Mais elle ne pouvait le resituer véritablement dans aucun contexte historique correspondant à ce qu’elle avait appris jusque-là. Le silence des mémoires nationales la laissait incrédule face à certaines conditions évoquées par Werner.

Des heures de récits détaillés, des enquêtes sur les lieux du passé (Normandie, Bretzenheim), des lectures documentaires et des rencontres lui permettront d’écrire ce livre dans lequel elle peut enfin reconstituer l’histoire assez incroyable de son père, en vérifier la véracité et avoir envie de la faire connaître

Sale temps pour les Allemands / 224 pages – 18.50 € – Cahier photos 978-2-84886-733-5

Avec un avant-propos de Werner Schneider.

Témoignage complété par des notes pour permettre au lecteur d’ancrer  la petite histoire dans la Grande.

logo Souny

Des réactions spontanées sur la page Facebook de la FAFA pour l’Europe à l’annonce de la parution du livre :

Séverine Möller Merci pour cette publication ; je vais me procurer cette ouvrage car, forcément, lorsque nous sommes lié(e)s à l’Allemagne et la France comme je peux l’être, nous sommes évidement « curieux, curieuses » de lire ce qui fait l’histoire, nos histoires. Je suis française, d’origine Allemande par mon père et suis très attachée à mes racines allemandes, en suis fière !!

Bernard Schaff Mon père Allemand m’a relaté ce qu’il a vécu depuis les jeunesses hitlérienne, en passant par les portes de Stalingrad jusqu’à l’Atlantique (Dinan). Il a été détenu en Grande Bretagne où, par ailleurs, j’ai failli naître à sept jours d’intervalle et à quelques jours de la naissance du prince Charles. J’aurais eu de ce fait le choix entre trois nationalités. Mon père, comme beaucoup d’autres, n’a pas relaté par écrit cette terrible période de son existence. J’en ai informé mes propres enfants et bientôt mes petits enfants bientôt en âge de comprendre, sans les traumatiser. Car il s’agit bien d’un traumatisme que personnellement j’ai vivement ressenti à plus d’un titre. Gare aux faiseurs de guerre ! Ça laisse toujours des traces indélébiles dans les mémoires collectives. Et la guerre ne fait pas que des morts !

Matuszewski Séverine J’ai toujours eu un petit pied dans cette relation franco allemande, entre autre parce que les parents de nos voisins de jardin avaient aidé à cacher un soldat allemand déserteur durant la seconde guerre mondiale… et je revois encore l’image de ce monsieur très gentil les cheveux tout blancs, toujours à travailler la terre quand nous allions au jardin. Pour moi il était un héros.

Helga Bernard Trotz schrecklicher Geschehnisse durch die Nazis gibt es aber noch gute viele gute deutsche Menschen. Ich werde mir das Buch kaufen.

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