Recherche 1er emploi : bon à savoir

Bon à savoir pour les jeunes qui cherchent leur premier emploi

Sur la page “Emploi” vous avez pu découvrir des pistes de recherche et des adresses d’intermédiaires.
Continuez donc votre propre recherche sur internet (recherche sur google) :  emploi-franco-allemand

Mais ce n’est là qu’un premier pas. Le marché du travail est affaire d’offre et de demande et il faut savoir “se vendre”

Savoir se vendre !

N’hésitez pas à écrire directement à la fois aux grandes et petites sociétés franco-allemandes (ou celles qui exportent vers les pays germanophones) et aux chasseurs de tête.

Mais sachez aussi qu’après avoir envoyé une lettre avec votre demande d’entretien de présentation, vous n’avez fait que le premier pas d’une démarche de présentation. L’envoi de votre lettre de candidature spontanée n’a de sens que si elle est suivie d’un appel téléphonique (et d’un mail intermédiaire) pour confirmer votre envoi et solliciter un rendez-vous éventuel.

Vous serez également jugé(e) “intéressant(e)” et “employable” sur la base de la qualité de votre méthode pour “vendre” votre candidature. Car, consciemment ou non, un décideur pense toujours au long terme : un futur collaborateur devra pouvoir évoluer et se se retrouvera peut-être un jour dans la situation de représentation de sa société. Plus on monte dans la hiérarchie, plus on “représente” sa société ; on sera donc de plus en plus souvent en situation de devoir faire la promotion de la qualité de la société dont on fait partie.

Donc votre qualité “commerciale” – savoir vous “vendre” – est un critère de choix, non formulé, certes, mais non négligeable. N’omettez pas d’en apporter la preuve. Vous prouverez par là-même votre capacité à vous faire l’avocat de votre entreprise et de son offre.

Multiplier des contacts diversifiés

L’essentiel est d’abord de se faire connaître : avant de s’intéresser à une entreprise susceptible de vous employer, intéressez vous à son marché et aux acteurs qui y agissent. N’hésitez pas à multiplier les rencontres. Même si une entreprise ne peut vous embaucher aujourd’hui, elle le pourrait peut-être demain. A défaut de pouvoir vous engager, votre interlocuteur, auprès duquel vous aurez pris la température du secteur qui vous intéresse, peut prendre plaisir à vous recommander. Si, à l’issue de votre entretien, vous lui avez donné la garantie d’être recommandable, il peut vous donner des pistes, des noms, une recommandation et vous faire connaître auprès d’un allié stratégique quelconque (partenaire, fournisseur, etc….) à qui il rend ainsi un service personnel.

Multiplier ainsi les entretiens dans le secteur visé sans se préoccuper directement d’une éventuelle embauche est une manière de se constituer un réseau d’alliés potentiels et de préconisateurs qui décuple vos chances de rencontrer votre futur employeur (et même de pouvoir le choisir).

Bref, cherchez le contact et non l’employeur. Si vous êtes “intéressant(e)”, on peut vouloir faire votre connaissance, pour “on ne sait jamais“. Un employeur qui ne peut vous employer, peut vouloir :

  • rendre service à une connaissance qui cherche,
  • s’informer sur quelqu’un que l’on recontactera plus tard,
  • connaître l’offre sur le marché du travail,…

Quelle que soit la motivation – et il y en a beaucoup – de celui qui sera curieux de votre profil, s’il ne prévoit pas une embauche immédiate, il peut vous être utile comme édiateur, allié, partenaire, prescripteur relai de votre candidature.

Aller au delà de la lettre

Négociez toujours directement la possibilité d’un entretien et ne vous contentez jamais du seul écrit.

J’ai envoyé plus de 100 lettres et je n’ai pas eu de réponses“. C’est normal. Une entreprise intéressante reçoit tous les jours des lettres, parfois par dizaines. Les gens les plus intéressants sont ceux qui agissent. Si vous ne téléphonez pas pour confirmer votre envoi et tenter la prise de rendez-vous pour un entretien, vous faites partie de ceux qui n’agissent pas. Vous n’intéresserez pas l’entreprise. Le DRH vous ignorera.

Les entreprises ont besoin de gens qui entreprennent et elles recrutent aussi sur ce critère. Votre culot sera la première bonne impression positive.

Autrement dit, votre lettre, par laquelle vous sollicitez un rendez-vous de présentation, doit être le prétexte pour téléphoner.

Un bon conseil : avertissez toujours dans votre lettre – en post-scriptum – que vous vous permettrez de solliciter prochainement un entretien de manière orale, par téléphone.

Avoir la certitude statistique !

Sur 10 contacts, trois peuvent réagir positivement et un sera le bon ; cela peut être un sur 14, ou 1 sur 27, peu importe, c’est en lançant son filet qu’on attrape du poisson, et la pêche au filet est plus efficace que de tremper sa ligne une fois et de désespérer que ça ne morde pas…

Se contenter du seul envoi de lettre, c’est pêcher avec un filet à larges trous d’où tous les poissons pourront trouver prétexte à s’échapper.

Intégrer le point de vue de l’employeur

Tout employeur embauche toujours et d’abord des personnes et non des profils ! Mettez vous mentalement en présence de votre éventuel employeur : recruter un individu, c’est comme un mariage. L’aventure doit être tentante.  Présentez-vous toujours comme un partenaire crédible et non seulement comme un profil bien qualifié.

Parfaire un entretien d’embauche en posant les bonnes questions

Sachez mettre à profit la question “Avez-vous des questions ?” Un employeur n’embauche pas quelqu’un qui ne fait que rechercher un emploi, ni seulement un profil adéquat. Il fera confiance à une personnalité dont il pense qu’elle peut, voire désire apporter quelque chose à l’entreprise. Voici quelques questions à poser pour consolider votre contact et susciter la confiance :

  • Quels sont les objectifs de votre entreprise à court, moyen et long terme ? Vous prouverez ainsi que vous vous intéressez à la vision des affaires. Informez-vous sur la direction que la société compte prendre au fil des années, les objectifs qui seront aussi les vôtres, ceux de votre secteur. Vous ferez bonne impression, mais avant tout vous en apprendrez beaucoup sur ce que l’on attendra de vous.
  • Quelle est la philosophie de l’entreprise ? Un emploi occupe la majeure partie de vos journées. Connaître la politique de l’entreprise vous permettra d’entrevoir si vous vous y sentirez à l’aise et si elle correspond à vos attentes et vos convictions. Selon que jouez plus ou moins individuel ou collectif, autonome ou coopératif, le style du management et de l’encadrement vous rendra plus ou moins plus performant. En vous souciant de cet aspect des choses vous prouverez l’attention que vous portez aux détails, une vertu qu’apprécie tout dirigeant d’entreprise.
  • Quelles sont mes perspectives de progrès dans votre organisation ? On vous demandera peut-être “Où vous voyez vous dans cinq ou dans dix ans“. Montrez-vous ambitieux, mais sans solliciter ni attendre une promesse concrète. Retournez donc la question en vous inquiétant des possibilités de progression. Toute société doit promettre un environnement enrichissant qui permette à chacun de développer ses compétences et gravir les échelons. Votre ambition ne fera pas peur à un bon recruteur. Bien au contraire, il vous appréciera d’autant mieux.
  • Comment comptez-vous évaluer mon apport, mes performances ? Méfiez-vous des employeurs qui n’ont pas élaboré des indicateurs clés de votre performance qui soient partageables de part et d’autre. Votre recruteur ne saurait vous les détailler, mais il vous en indiquera au moins les lignes générales. Ces critères varient selon poste concerné, mais si l’entretien vous permet de quitter votre interlocuteur en sachant ce vous aurez à accomplir pour atteindre vos objectifs et faire progresser l’entreprise, vous aurez réussi votre entretien… et votre recruteur aussi.

Il n’y a pas d’exception…

… sauf dans certaines administrations. Et encore. Tous ces conseils valent pour tous les métiers. Ils valent pour un soudeur, une technicienne du bâtiment, un coiffeur, un livreur,… de la même manière que  pour un jeune cadre aux dents longues, une future directrice du marketing ou un assistant chef de projet.  Ca vaut pour tout le monde !

Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos recherches. La demande est énorme du franco-allemand, mais il faut aller la chercher pour la trouver.

Eventuellement, tenez-nous au courant. Faites-nous part de vos expériences et posez-nous des questions : centrale FAFA