La Résistance allemande au nazisme

Figures mythiques de la Résistance allemande

Des héros qui cachent la forêt

Posez la question autour de vous : « Quelle résistance allemande à Hitler » et vous obtiendrez un souvenir hésitant : Stauffenberg ? La Rose blanche ?

Le prisme courant par lequel on pense pouvoir examiner la Résistance est celui du temps de la guerre et de l’Occupation. On retiendra donc essentiellement les événements qui se sont déroulés durant la guerre… la période où les actes de résistance allemande contre le nazisme ont probablement été les moins nombreux, si ce n’est évanescents.

Stauffenberg, initialement inconditionnel du Führer, avait organisé son attentat pour éviter l’apocalypse à venir. Il appartenait à une conjuration de hoberaux d’extrême-droite, une élite prétentieuse qui se rêvait en élite à la tête d’un régime totalitaire de type aristocratique et pour qui les nazis n’étaient que de vulgaires « Proleten ».

Quant aux membres du groupe Scholl – des jeunes idéalistes peut-être naïfs – ils jettent leurs tracts dans le grand escalier de leur université, en plein jour, au vu et au su de tout le monde. Cela s’appelle un suicide. C’était en février 43, juste après Stalingrad et une bonne partie des Allemands attendaient déjà silencieusement la fin de la guerre en écoutant secrètement la BBC en langue allemande (*).

Ces héros crépusculaires d’une fin de guerre – forcément perdue – ont une dimension absurde et désespérée.

Mais implicitement, voire sournoisement, la mise en avant permanente de ces seuls personnages impose l’idée d’un vide : pas d’autre résistance que celle de ces quelques individus exceptionnels, isolés, voire inconsistants. Ils seraient donc l’exception qui confirme la règle : contrairement aux Français, tous a minima sympathisants de la Résistance, les Allemands n’ont même pas connu la résistance chez eux…. et sont donc d’autant plus collectivement suspects de culpabilité.

L’autre réduction de la perspective

On se souvient aussi des arrestations massives après l’incendie du Reichstag en février 33, un « nettoyage » radical propice à prévenir toute velléité de résistance et qui en a éliminé les acteurs potentiels. Tout concourt donc à penser qu’entre 33 et 45 les Nazis étaient restés seuls face à une masse d’Allemands tantôt enthousiastes, tantôt réduits à la passivité.

C’est ignorer – ou vouloir ignorer et faire ignorer – la masse des héroïsmes quotidiens de nombreux allemands, liés ou non aux réseaux de la résistance allemande en exil à Londres, Prague, Moscou, etc. Certes les oppositions à la montée du nazisme et les réseaux politiques qui les animaient avaient été largement décimés, mais non pas éliminés  après la prise de pouvoir brutale des nazis (leur arrivée par la majorité dans les urnes est – hélas – une légende tenace, peut-être entretenue).

Diversité, facettes multiples

En réalité la résistance allemande était active et mutliple, précisément parce qu’elle prolongeait les luttes qui ont précédé l’arrivée des nazis et de leur loi d’exception. Autrement dit, la résistance allemande était intrinsèquement le fait de la société civile. Elle n’était pas née, ni n’a grandi dans le contexte de l’organisation des maquis militaires. Elle également perdu de sa vigueur au fur et à mesure que les sbires. [divider][/divider]

(*) Radio BBC en langue allemande avait débuté le  27 septembre 1938 avec le discours de Chamberlain au lendemain des accords de Munich et il fût lu en traduction allemande par Walter Goetz, artiste peintre et caricaturiste allemand exilé à Londres ; on estime à 15 millions les Allemands qui écoutaient régulièrement la BBC, la nuit, dans leur lit et sous la couverture pour en amortir la sonorité ; cette pieuse écoute de la liberté  était punie de la peine de mort.[divider][/divider]

Dossier[divider][/divider]

Avertissement

No­tre pro­pos n’est pas de pro­po­ser un dos­sier ex­haus­tif, mais, à la suite d’un ra­pide ta­bleau syn­thé­ti­que de la ré­sis­tance (ou plu­tôt des ré­sis­tan­ces al­le­man­des)  quel­ques sour­ces d’in­for­ma­tions et d’ana­ly­ses pour tous ceux qui dé­si­rent en sa­voir plus.[divider][/divider]

Cinq ty­pes de ré­sis­tan­ces al­le­man­des

Con­trai­re­ment aux ré­sis­tan­ces ­ar­mées des ter­ri­toi­res oc­cu­pés par l’Al­le­ma­gne, qui se sont ren­for­cés au fil des an­nées et re­grou­pées dans des ma­quis, la ré­sis­tance al­le­mande était avant tout ci­vile et a pro­gres­si­ve­ment per­du de sa force tout au long des douze an­nées de dic­ta­ture.

– En effet, la pre­mière ré­sis­tance con­tre le na­zisme com­mence dès son as­cen­sion, à la fin des an­nées 20.

Mais, dans l’an­née qui suit leur prise de pou­voir, les na­zis pour­chas­sent, ar­rê­tent, em­pri­son­nent et dé­por­tent mas­si­ve­ment les ac­teurs de cette ré­sis­tance po­li­ti­que is­sue du jeu dé­mo­cra­ti­que de la Ré­pu­bli­que de Wei­mar.

La pre­mière ré­sis­tance au na­zisme est donc mas­si­ve­ment vic­time de sa vi­si­bi­li­té dans le ca­dre du par­le­men­ta­risme qu’Hitler abo­lit si­tôt son ar­ri­vée à la Chan­cel­le­rie.

– La deuxième ré­sis­tance sera celle des sur­vi­vants de cette des­truc­tion sys­té­ma­ti­que de toute ex­pres­sion dé­mo­cra­ti­que, or­phe­lins po­li­ti­ques d’or­ga­ni­sa­tions dé­ca­pi­tées et vi­dées de leur en­ca­dre­ment.

Mais, glo­ba­le­ment, ils ne fu­rent ­qu’une mi­no­ri­té à com­bat­tre le na­zisme. Ils ve­naient de tous les mil­ie­ux­ po­li­ti­ques, re­li­gieux et ­so­ciaux, en ma­jo­ri­té des mou­ve­ments ou­vriers et de la gau­che, mais aus­si du cen­tre bour­geois li­bé­ral, de la droite in­tel­lec­tuelle et des mi­lieux ec­clé­sias­ti­ques. Dans la clan­des­ti­ni­té, de ma­nière épar­pillée, frag­men­tée et dans la so­li­tude de pe­tits grou­pes hé­té­ro­gè­nes, dé­con­nec­tés les uns des au­tres, ils n’ont bé­né­fi­cié d’au­cune aide des états dé­mo­cra­ti­ques, les fu­turs al­liés mi­li­tai­res de la se­conde guerre mon­diale. Quant à l’aide de l’Union So­vié­ti­que, elle fluc­tue­ra au gré des vi­ra­ges pa­ra­doxaux de la po­li­ti­que étran­gère de Sta­line.

Du­rant les douz­e années de la dic­ta­ture hit­lé­rienne, la re­dou­ta­ble ef­fi­ca­ci­té de la Gestapo aura rai­son de la plu­part de ces ac­teurs de l’om­bre. De nom­breux au­tres mo­tifs de dé­cou­ra­ge­ment – dont prin­ci­pa­le­ment la du­rée de cette dic­ta­ture et l’ab­sence de l’élite in­tel­lec­tuelle mas­si­ve­ment par­tie en exil – fe­ront le reste.

On avance les chiffres de ­130 000 morts en Allemagne­, ­augmenté des 60 00­0 morts dan­s ­l’A­utriche ­annexée, pour ­l’e­nsemble ­de la résista­nc­e alleman­de in­té­rieure. Ils ont payé de l­eur vie leurs com­bats en marge d’une so­cié­té lar­ge­ment ral­liée à un ré­gime na­tio­na­liste dont la pro­messe prin­ci­pale était de pro­té­ger le Reich des ava­tars de l’éco­no­mie mon­diale. La per­sé­cu­tion des juifs se fai­sait au nom de la haine dé­li­rante d’une soi di­sante « plou­to­cra­tie » mon­diale et sa vo­lon­té de dé­truire l’iden­ti­té du peu­ple al­le­mand. Les his­to­riens al­le­mands ont iden­ti­fié le pou­voir nazi à une « dic­ta­ture avec le peu­ple » où la ré­sis­tance ne pou­vait iden­ti­fier en au­cune ma­nière les ai­des pos­si­bles de la po­pu­la­tion.

– On peut néan­moins dé­fi­nir comme la troi­sième ré­sis­tance la part non né­gli­gea­ble de la so­cié­té ci­vile. Ce sont de nom­breux ano­ny­mes iso­lés, mais aus­si des mou­ve­ments spon­ta­nés in­for­mels, plus ou moins en­cou­ra­gés – sur le tard – par les Egli­ses, qui ont frei­né, voire em­pê­ché l’ac­tion des na­zis.

Une ac­tion em­blé­ma­ti­que de ce re­fus des exac­tions du na­zisme par une frac­tion de la po­pu­la­tion al­le­mande a été le « Ro­sens­traße-­Pro­test » de 1943, un ras­sem­ble­ment de­vant l’im­meu­ble ber­li­nois de la Gestapo ­des épou­ses d’al­le­mands juifs ar­rê­tés qui n’a ces­sé qu’après la li­bé­ra­tion des pri­son­niers.

Mais, avant tout, ce sont les pe­tits ac­tes iso­lés de ré­sis­tance pas­sive – les grands ou­bliés de l’his­toire – de­puis les pa­rents re­fu­sant l’em­bri­ga­de­ment de leurs en­fants dans la Hitler­ju­gend jus­qu’aux nom­breux dé­ser­teurs, en pas­sant par les re­fus d’exé­cu­ter les or­don­nan­ces ad­mi­nis­tra­ti­ves, le re­fus de par­ti­ci­per à l’exé­cu­tion des or­dres d’exé­cu­tion de po­pu­la­tions ci­vi­les, la pro­tec­tion de per­sé­cu­tés juifs, la dis­tri­bu­tion de nour­ri­ture aux pri­son­niers, les « dis­pa­ri­tions » de dos­siers de pri­son­niers voués à la dé­por­ta­tion,…. Ces ac­tes qui res­taient iso­lés té­moi­gnent néan­moins de la sur­vi­vance du cou­rage ci­vil d’ac­teurs qui s’ex­po­saient ain­si aux plus grands dan­gers. La re­cher­che his­to­ri­que com­mence à iden­ti­fier ces ci­vils igno­rés qui ont op­po­sé, dans leur­ s­ph­ère d’act­io­n im­mé­diate, leur ré­flexe d’hu­ma­ni­té à l’ar­bi­traire nazi.

– Con­trai­re­ment à ces for­mes de ré­sis­tan­ces in­ca­pa­bles de pro­vo­quer et or­ga­ni­ser le ren­ver­se­ment du ré­gime nazi, la qua­trième ré­sis­tance, très tar­dive, a été celle des « éli­tes » : l’ar­mée, l’aris­to­cra­tie et­ le­s hautes sph­ères de l’ad­mi­nis­tra­tion. Avec la cer­ti­tude de la perte de la guerre, l’ins­tinct de con­ser­va­tion a pous­sé les cou­ches di­ri­gean­tes à pré­pa­rer la chute d’Hitler et « sau­ver ­le­s ­meu­bles » d’un ré­gime qu’ils avaient d’abord contribué à con­so­li­der. Dans ces mi­lieux, l’iden­ti­fi­ca­tion de com­pli­ci­tés à l’in­té­rieur même de l’ap­pa­reil ­d’état et de l’ar­mée était lar­ge­ment fa­ci­li­tée par les po­si­tions plus ou moins cri­ti­ques, col­lec­ti­ves et par­ta­gées, par­fois même af­fi­chées, face à la na­ture « po­pu­laire » du ré­gime nazi.

– En­fin, sou­vent ou­bliée, hé­las peu re­con­nue par les al­le­mands et la mé­moire of­fi­cielle de la Ré­pu­bli­que Fé­dé­rale, la cin­quième ré­sis­tance est celle de l’ex­té­rieur. Elle est pour l’es­sen­tiel cons­ti­tuée des com­bat­tants exi­lés de la guerre d’Es­pa­gne – qui ont ren­for­cé les ma­quis fran­çais – d’une part et de l’au­tre des in­di­vi­dus ou grou­pes d’in­di­vi­dus qui se sont en­rô­les dans l’ar­mée amé­ri­caine (par exem­ple l’écri­vain Ste­fan Heym), des exi­lés com­mu­nis­tes en Union So­vié­ti­que en­ga­gés dans l’Ar­mée Rouge, des sol­dats de la Wehr­macht qui ont chan­gé de camp pour l’ar­mée so­vié­ti­que, d’au­tres en­core qui ont par­ti­ci­pé à d’au­tres ré­sis­tan­ces ar­mées (tels que Willy Brandt aux cô­tés de l’ar­mée nor­vé­gienne).

Ou­tre ces com­bat­tants, il faut men­tio­nner la con­tri­bu­tion non né­gli­gea­ble d’Al­le­mands qui ont ser­vi aux Etats-Unis, en Union So­vié­tique et en An­gle­terre aux mis­sions de pro­pa­gande ra­dio­dif­fu­sée et im­pri­mée, ain­si que, pour nom­bre d’en­tre eux, sur le front, à l’in­ci­ta­tion à la dé­ser­tion des com­bat­tants de la Wehr­macht (trac­ta­ges, ap­pels par haut-par­leurs) et dans les camps à l’in­for­ma­tion et la réédu­ca­tion des pri­son­niers de guerre. Par­mi eux ci­tons quel­ques fi­gu­res em­blé­ma­ti­ques tels que Tho­mas Mann et Mar­le­ne Die­trich, mais aus­si le NKFD (le Na­tio­nalko­mi­tee « Freies Deut­schland » / Co­mi­té Na­tio­nal Al­le­ma­gne Li­bre) sous la con­duite de Wil­helm Pieck et Wal­ter Ul­bricht.

Re­mar­que : Cer­tai­nes ré­sis­tan­ces ont beau­coup ser­vi à la lé­gi­ti­ma­tion dans l’im­mé­diat après guerre des nou­veaux pou­voirs ins­tal­lés sous la pro­tec­tion des vain­queurs. Le ré­ar­me­ment de la BRD se ré­fé­rait à l’es­prit de la con­ju­ra­tion de juillet 1944 et la ré­sis­tance au fa­scisme était au coeur de la doc­trine fon­da­trice de la DDR. De là s’en est sui­vi une sur­éva­lua­tion de cer­tains mou­ve­ments ou per­son­nes et la mar­gi­na­li­sa­tion, voire l’ou­bli, de part et d’au­tre du mur de Ber­lin, d’au­tres or­ga­ni­sa­tions et ac­tions.

En guise de con­clu­sion, un chif­fre : pen­dant ces 12 an­nées de ré­gime nazi, il y eut plus de 40 ten­ta­ti­ves d’at­ten­tat con­tre Hitler.[divider][/divider]

Autres chiffres qui indiquent l’ampleur quantitative de la Résistance allemande.  Les statistiques des nazis mentionnent :

  • plus de 200 000 personnes condamnées pour motifs politiques à des peines de prison,
  • un million de personnes enfermées en camp de concentration (avec un mortalité élevée, probablement entre 20 et 30 %)
  • plus de 30 000 condamnations à mort et exécutions (7 exécutions légales par jour). Ce chiffre est probablement très sous-estimés. Il faudrait en effet compter parmi les exécutés de droit commun un grand nombre d’acteurs politiques criminalisés (on ne saurait donc estimer le total des exécutions réellement politiques);

Télécharger le texte de Jean-Marie Tixier  » La résistance allemande au nazisme « [divider][/divider]

Pour al­ler plus loin

DES SI­TES ET OU­TILS DE RE­CHER­CHE SUR LE NET :

– Un site spé­cia­le­ment con­sa­cré à la ré­sis­tance al­le­mande.  Ce site ne se veut pas exhaustif, mais dresse un panorama de la Résistance allemande, avec une excellente et une liste de liens.

Aller sur le site Résistance allemandes online

– Le site gou­ver­ne­men­tal Che­mins de mé­moire : pour trou­ver la ru­bri­que con­sa­crée à la ré­sis­tance al­le­mande, le plus sim­ple est d’al­ler sur goo­gle, ins­crire « Con­tre le nazisme, être résistant en Al­le­ma­gne » dans la barre de re­cher­che et le pre­mier ré­sul­tat est l’adresse de la page du site gou­ver­ne­men­tal con­sa­cré à la ré­sis­tance al­le­mande.

Aller sur le site Che­mins de mé­moire

– l’article Wi­ki­pe­dia Résistance allemande au nazisme

– Recherche complémentaires sur Wi­ki­pe­dia : sur google.fr , ins­crire Ré­sis­tance al­le­mande au na­zisme dans la barre de re­cher­che

– La page Wi­ki­pe­dia sur google.de : ins­crire Wi­der­stand ge­gen den Na­tio­nal­so­zia­lis­mus dans la barre de re­cher­che ; sur cette page choi­sir la ru­bri­que Wi­der­stands­grup­pen in Deut­schland (plus com­plète que la page fran­çaise, avec une liste ex­haus­tive de tous les ré­seaux de ré­sis­tance, cha­cun ayant sa pro­pre page Wi­ki­pe­dia)

QUEL­QUES LI­VRES

BREUER, Ste­fan, Ana­to­mie ­de la Rév­ol­ution con­ser­va­trice, MSH, 1996

JASPER, Willi, Hô­tel Lu­té­tia, un exil al­le­mand à Pa­ris, Ed. Mi­chal­son, 1995

­KOEHN, Barba­ra,La ré­sis­tance alleman­de contre H­itler. 1933-1945, PUF – Polit­ique d’aujo­ur­d’hui 2003

LE­VISSE-TOUZE, Chris­tine, sous la direction de Ste­fan MAR­TENS, Des Al­le­mands con­tre le na­zisme, op­po­si­tions et ré­sis­tan­ces 1933-1945, ac­tes du col­lo­que du 27 au 29 mars 1996, Ed. Al­bin Mi­chel, 1997

­MER­LIO, Gilbert,Les ré­sistance­s allemandes à Hitler,­ Tal­lan­dier, ­2003),

RO­THFELS, Hans, Die deutsche. Op­po­si­tion ge­gen Hitler. Eine Wür­di­gung, Fischer Ver­lag. 1958 (réédi­tion par le Ma­nesse-Ver­lag, 2002)

RO­VAN, Jo­seph, His­toire de l’Al­le­ma­gne des ori­gi­nes à nos jours, Ed. du Seuil, 1994

SAN­DOZ, Gé­rard, Ces al­le­mands qui ont dé­fié Hitler, His­toire de la Ré­sis­tance al­le­mande, Ed. Pyg­ma­lion, 1995

SCHOLL, Inge, La Rose blan­che, Ed. de Mi­nuit, 1955

STEIN­BACH, Pe­ter, TU­CHEL, Jo­han­nes, Wi­der­stand in Deut­schland 1933-1945, Beck, 1994; Lexikon des Wi­der­stan­des 1933-1945, Beck, 1994

STEIN­BACH, Pe­ter, Wi­der­stand in Wi­der­streit. Der Wi­der­stand ge­gen den Na­tio­nal­so­zia­lis­mus in der Erin­nerung der Deut­schen, Schöning, 1994

TROIS AR­TI­CLES DE RE­VUES

– Non à Hitler, op­po­si­tions et ré­sis­tance con­tre le ré­gime nazi, Re­vue des ques­tions al­le­man­des. N°2, 1994

– STEIN­BACH, Pe­ter, La Ré­sis­tance al­le­mande con­tre le na­zisme : l’op­po­si­tion au ré­gime, un sym­bole de l’au­tre Al­le­ma­gne, Deut­schland, re­vue sur la po­li­ti­que, la cul­ture, l’éco­no­mie et les scien­ces, N°3, juillet 1994

– MER­LIO, Gilbert, « Y a-t-il e­u une ré­vo­lu­tion con­ser­va­trice sou­s ­la Républ­iq­ue de Weimar ?»,­ in Revu­e Française d’Histoire­ des Idées ­Po­li­ti­ques, n°17, 1­er­ semest­re ­2003).

+ un article du Monde

Du 05 09 08: Enfants de la  » bonne Allemagne  » (le télécharger ici : script scholl 05 09 08)[divider][/divider]

DEUX CEN­TRES DE RES­SOUR­CES :

– Le Cen­tre de Do­cu­men­ta­tion et de recher­che du Mé­mo­rial Le­clerc de Hau­te­cloc­que et de la Li­bé­ra­tion de Pa­ris – Mu­sée Jean Mou­lin pro­pose de nom­breux do­cu­ments et la pos­si­bili­té de con­sul­ter la plu­part des ou­vra­ges ci­tés ci-des­sus.

23 allée de la 2e DB / Jar­din At­lan­ti­que / 75015 Pa­ris / Tél : 0 140 643 944 / http://www.paris.fr

– L’Ins­ti­tut His­to­ri­que Al­le­mand de Pa­ris

Hô­tel Du­ret-de-Che­vry / 8 rue du Parc-Royal / 75003 Pa­ris / Tél. 0 144 542 380 / http://www.dhi-paris.fr [divider][/divider]

Des mots clés

Pour éten­dre vos re­cher­ches sur les prin­ci­paux ac­teurs de cette ré­sis­tance, une liste al­pha­bé­ti­que de noms et mots clés à ins­crire dans la barre de re­cher­ches google.fr (la plu­part de ces mots ou noms per­met­tent de trou­ver des pa­ges Wi­ki­pe­dia cor­res­pon­dan­tes) :

A

Alexan­der Schmo­rell

At­ten­tats con­tre Adolf Hitler

Frie­drich Aue

Wal­ter Auer­bach

B

Bend­ler­block

Da­go­bert Bier­mann

Gott­fried Graf von Bis­marck-Schön­hau­sen

Georg von Boe­se­la­ger

Phi­lipp von Boe­se­la­ger

Die­trich Bon­hoef­fer

Leo Bor­chard

Pri­son de Bran­den­bourg

C

Wil­helm Ca­na­ris

Cato Bont­jes van Beek

Cer­cle de Krei­sau

Ma­rianne Cohn

Com­mu­nis­tes ré­vo­lu­tion­nai­res d’Al­le­ma­gne

Hans Cop­pi

Hilde Cop­pi

E

Église con­fes­sante

Horst von Ein­sie­del

Georg El­ser

F

Erich Fell­gie­bel

Da­vid Frank­fur­ter

Axel von dem Bussche-Strei­thorst

Her­mann Frieb

Front noir

G

Fritz Ger­lich

Eu­gen Ger­stenmaier

Pe­ter Gin­gold

Hans Bernd Gi­se­vius

Carl Frie­drich Goer­de­ler

Al­bert Göring

Willi Graf

Groupe d’Ehren­feld

Han­no Gün­ther

H

Theo­dor Haeck­er

Hans Bernd von Haef­ten

Ar­vid Har­nack

Paul von Hase

Ul­rich von Has­sell

Her­bert Herz

Cae­sar von Ho­fack­er

J

Ed­gar Ju­lius Jung

K

Kuno Kam­phau­sen

Al­brecht von Kes­sel

Jo­han­na Kirchner

Erich Klau­se­ner

Ewald-Hein­rich von Kleist-Schmen­zin

An­ne­lie­se Knoop-Graf

Hans Koch

Otto Küh­ne

Kurt Hu­ber

L

Ju­lius Le­ber

Wil­helm Leusch­ner

Bern­hard Lichten­berg

Liste de ré­sis­tants al­le­mands au na­zisme

Mar­tin Löwen­berg

M

Hel­muth Ja­mes von Moltke

N

Neu Be­gin­nen

Mar­tin Niemöller

Niko­laus Gross

Niko­laus von Üxküll-Gyl­len­band

O

O5 (groupe de ré­sis­tance)

On­cle Émile

Carl von Os­sietzky

Hans Os­ter

P

Pi­ra­tes Edel­weiss

Er­win Planck

Jo­han­nes Po­pitz

Adal­bert Probst

Chris­toph Probst

R

Franz Rei­nisch

Ré­sis­tance ­al­le­mande au naz­isme

Josef Römer

Er­win Rom­mel

La Rose blan­che

Ro­sens­traße

S

Hans Scholl

So­phie Scholl

Frie­drich-Wer­ner von der Schu­lenburg

Harro Schulze-Boy­sen

Li­ber­tas Schulze-Boy­sen

Ul­rich Wil­helm Schwe­rin von Schwa­nen­feld

Wal­ther von Seyd­litz-Kurz­bach

Ber­thold von Stauf­fen­berg

Claus von Stauf­fen­berg

Hell­muth Stieff

Karl Hein­rich von Stülp­na­gel

T

Ernst Thäl­mann

Paul Thüm­mel

U

Robert Uhrig

Union eu­ro­péenne (groupe de ré­sis­tance)

V

Marie Vas­silt­chikov

Adam von Trott zu Solz

W

Max Wind­müller

Y

Peter Yorck von War­tenburg