Innovations dans la coopération franco-allemande 

Dans une Note du CERFA publié par l’IFRI, Andreas Marchetti (*) analyse les innovations majeurs qu’apportent le Traité d’Aix-la-Chapelle et l’accord parlementaire du 25 mars 2019, à savoir une forme de décentralisation qui renforce la légitimité et le rôle des acteurs locaux, donc avant tout de nos associations dans le renforcement du partenariat franco-allemand.

Nous sommes ainsi mis au défi de réaliser de nouveaux projets qui feront avancer et progresser les liens entre nos deux sociétés

Résumé :

Le développement de la coopération franco-allemande est un processus intergouvernemental aux multiples facettes. Les uns estiment que la capacité d’innovation dans les relations est le propre des décideurs centraux, tandis que d’autres pensent que ce sont les acteurs locaux qui sont à même d’innover.

Cette Vision franco-allemande analyse dans quelle mesure le Traité d’Aix-la-Chapelle et l’accord parlementaire du 25 mars 2019 améliorent le cadre institutionnel et juridique de la coopération décentralisée entre la France et l’Allemagne. Il apparaît que ces deux textes constituent une innovation importante à travers la clause d’adaptation et de dérogation. Cette clause peut contribuer à surmonter certains obstacles liés aux différences de structure administrative et juridique. Sur le plan politique, il convient d’accélérer une mise en réseau dynamique entre les niveaux municipal, régional et national, tout en mettant en œuvre une politique de résultats, fondée sur des projets concrets, lesquels pourraient être éligibles auprès du Fonds citoyen, opérationnel depuis avril 2020.

 (*)  Andreas Marchetti est professeur honoraire à l’université de Paderborn, il enseigne régulièrement au campus européen franco-allemand de Sciences Po Paris à Nancy. Il a été chercheur invité du Cerfa à l’Ifri en 2009-2010.[divider][/divider]

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