Les résultats encourageants d’un sondage.

Régulièrement l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne fait réaliser un sondage auprès d’un échantillon représentatif de Français (réalisé du 05 au 20 janvier 2017 par le CSA) pour mieux connaître leurs opinions et leurs attitudes vis-à-vis de leur voisin et partenaire. Et il est particulièrement intéressant de voir les variations, d’un sondage à une autre, les tendances nouvelles, certaines améliorations significatives. Car, si globalement l’image des l’Allemagne est certes bonne, elle reste souvent incertaine, voire pauvre. En effet les connaissances sur l’Allemagne réelle et l’intérêt en général des Français pour ce voisin plus lointain que les cousins latins restent limitées, superficielles, souvent réduites à une addition de nombreux clichés.

Ce manque de familiarité fait que malgré une fréquentation croissante de l’Allemagne (58% disent s’être rendu au moins une fois de l’autre côté du Rhin) le sentiment de mal connaitre l’Allemagne et les Allemands reste prédominant.

On ne s’étonnera donc pas de constater, comme pour les années précédentes, que l’image et la “cote d’amour” est meilleure chez les plus diplômés et mois favorable chez les représentants de la couche sociale actuellement la plus fragilisée par les évolutions économiques. Si, globalement, l’image spontanée que l’on se fait de l’Allemagne reste profondément dépendante de notre histoire récente et de l’actualité politique, la politique et la figure de la Chancelière fait néanmoins reculer les incontournables citations du souvenir de la Seconde Guerre Mondiale.

Si l’on voulait résumer en quelques mots : les Français expriment majoritairement du respect et de la sympathie pour un voisin d’abord perçu comme une puissance politique et économique, à la différence d’une France qui serait plutôt une puissance culturelle genre soft power. Mais la richesse de ce voisin avec sa générosité affichée sa politique d’accueil des réfugiés) peut aussi agacer un peu.

Le nouveau sondage de cette année 2017 avait pour nouveauté de focaliser le regard dans l’échantillonnage des interviewés sur la partie la plus jeunes de la population française (300 jeunes de 18-24 ans interviewés en plus des 1000 personnes de l’échantillon habituel). C’est la génération sur laquelle reposera l’avenir du partenariat, le maintien de sa force et son approfondissement.

Dans ce sous-groupe on constate un net recul des stéréotypes classique et une vision plus prononcée de la qualité et de l’attractivité culturelle de la société allemande. Bien évidemment ce changement de modèle dans la façon de voir  l’Allemagne est fortement structuré par l’image de Berlin, sa nouvelle capitale plus jeune et plus créative.

De là l’espoir qu’à l’avenir la majorité des Français cesseront de voir leur voisin avec cette estime distanciée qui maintient l’Allemagne dans la catégorie des “marques froides” (sic la r-résentarice de l’institut CSA,… genre “bonne qualité, mais pas ma tasse de thé”[divider][/divider]

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Télécharger ici Les résultats du sondage en intégralité (en français)   [divider][/divider]

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Lire le commentaire sur le site de l’OFAJ  L’Allemagne, source d’inspiration pour les jeunes français | Office franco-allemand pour la Jeunesse [divider][/divider]

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Lire aussi, ci-dessous le texte de l’article publié par le CIDAL[divider][/divider]Le texte de la parution sur les site du CIDAL (le Centre d’information de l’Ambassade d’Allemagne à Paris)

Les jeunes Français ont une image positive de l’Allemagne

Tourisme, culture, travail, langue, études : l’Allemagne séduit les jeunes Français. 81 % des 18-24 ans déclarent avoir une bonne image du pays voisin, selon un sondage CSA pour l’ambassade d’Allemagne en France. C’est quatre points de plus qu’en 2013. Plus que leurs aînés, les jeunes voient dans le modèle allemand une source d’inspiration.

La puissance allemande est à leurs yeux d’abord économique (61 %) et politique (55 %). Un avis que partage l’opinion publique. Mais les jeunes sont nettement plus sensibles que la moyenne au rayonnement culturel de l’Allemagne. 26 % le mettent en avant, contre seulement 12 % de la population générale.

De plus, les jeunes évoquent plus souvent le rayonnement sportif (17%), intellectuel (14 %), scientifique (8 %), linguistique (7 %) ou artistique (6 %) de l’Allemagne. Ces dimensions ne sont citées dans la population générale que par respectivement 13 %, 7 %, 8 %, et 3 % des sondés.

L’Allemagne les inspire, Berlin en particulier

« Chez les jeunes, on sent que l’Allemagne est une évidence », explique Julie Gaillot de l’institut CSA. « Elle les inspire ». Un facteur ressort d’ailleurs très nettement : « l’expérience de Berlin, réelle ou fantasmée, structure leur perception » du pays. Berlin incarne l’Allemagne pour 15 % des jeunes (9 % dans la population générale).

Heureux de ce constat, l’ambassadeur d’Allemagne en France, Nikolaus Meyer-Landrut, a souhaité que la tendance se perpétue. L’amitié franco-allemande « est quelque chose que chaque génération doit se réapproprier », a-t-il souligné.

Angela Merkel incarne l’Allemagne aux yeux des Français

Le sondage du CSA a été réalisé du 5 au 20 janvier 2017 sur un échantillon représentatif de 1303 Français de 18 ans et plus. Il montre que les Français gardent une bonne (70 %) ou une très bonne (13 %) image de l’Allemagne. La chancelière Angela Merkel est à leurs yeux l’incarnation du pays (27 %), loin devant la rigidité (16 %), la puissance, la force et la solidité (15 %) ou l’Europe/UE (14 %).

Ils voient dans l’Allemagne un pays leader, axé sur la valeur travail (90 %) et l’influence internationale (87 %). Son attractivité passe plus que jamais par le tourisme (71 %), la culture (67 %), l’économie et les affaires (34 %) et la langue (32 %).

Les relations franco-allemandes sont jugées bonnes (73 %) ou très bonnes (11 %). Les Français jugent que Berlin ne se met ni trop, ni trop peu en avant sur la scène internationale. « Il n’y a ni crispation, ni sentiment d’écrasement », résume Julie Gaillot.

Mais au contraire une grande constante : si l’image réciproque est bonne, la relation franco-allemande reste davantage vue comme un partenariat (58 %) que comme une amitié (30 %).

A.L.

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