Kino / Cinéma allemand

Voir aussi plus bas nos deux rubriques :

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  • Récemment sorti sur les écrans français[divider][/divider]

La collection Ciné voyage des Éditionsespaces&signes permet de découvrir (ou redécouvrir) une ville à travers le cinéma.

Berlin mis en scènes

Livre Berlin mis en scènes

Un essai de Camille Larbey

Berlin, ville meurtrie, éclatée, emmurée et enfin libérée, est devenue aujourd’hui l’un des lieux privilégiés de l’avant-garde créatrice européenne. Elle a fourni tout au long du 20e siècle un matériau riche, dense et dramatique à de nombreux cinéastes. En témoignent M le Maudit de Fritz Lang, Cabaret de Bob Fosse, Les Ailes du désir de Wim Wenders, ou encore Cours, Lola, cours de Tom Tykwer, Good Bye, Lenin ! de Wolfgang Becker et La Vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck – sans parler des nombreux films de guerre et d’espionnage.

En parcourant les lieux de tournage de scènes cultes, Camille Larbey nous fait redécouvrir Berlin à travers une soixantaine de films. Ce ciné-guide de Berlin est enrichi de nombreuses cartes et de plusieurs index (films, réalisateurs, lieux).

Le livre Berlin mis en scènes est enrichi de nombreuses cartes, de plusieurs parcours-guide et d’index fournis. Vous en trouverez en pièce jointe le dossier de presse et vous pouvez consultez un extrait sur le site internet des Éditions espaces&signes 

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Camille Larbey est journaliste, critique de cinéma. Il a vécu plusieurs années à Berlin et a consacré ses recherches au « Neue Deutsche Film », le Nouveau cinéma allemand.

Lire et télécharger la fiche PRESSE Berlin mis en scène

Nota bene :

Ce livre est disponible en librairie, sur tous les sites de vente en ligne ainsi que sur le site internet des Éditions espaces&signes

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Une Vidéo qui dit tout sur le cinéma allemand

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Intéressante vidéo, synthétique et pourtant assez complète, elle donne de bonnes bases pour ceux qui ne connaissent pas !

On entre dans du lourd, un cinéma qui en influença plus d’un, un cinéma de l’aventure et de l’excès.

Voir : La Rubrique au Cinéma #9 – Le Cinéma Allemand

Le jeune réalisateur Camille Ringuet a réalisé toute une série de vidéos d’analyses cinématographique, ainsi que des courts-métrages.

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Vidéo « Le cinéma allemand : du muet au parlant »

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Quand le muet est à son apogée, le cinéma allemand atteint aussi un de ses sommets avec des films novateurs et inspirés qui continuent quelques décennies plus tard à jouir du statut de classiques, qu’il s’agisse d’œuvres aussi différentes que Loulou ou Berlin, Symphonie d’une grande ville (film par ailleurs fondateur du documentaire éclairée). Une prééminence que le parlant ne parviendra qu’imparfaitement à mettre à mal, puisqu’au moment où de nombreux autres pays tâtonnent face au bouleversement technique, les allemands livrent plusieurs chefs d’œuvres en un laps de temps incroyablement court, citons M le Maudit de Fritz Lang ou L’Ange Bleu (certes signé Sternberg, américain mais né en Autriche !). Ce sont les ultimes coups d’archet d’une industrie, jusqu’à ce que la chute de la République de Weimar et l’arrivée d’Hitler au pouvoir mettent un terme- et pour longtemps – à une des périodes les plus fécondes du cinéma allemand. C’est ce moment privilégié que Samuel Blumenfeld journaliste au Monde retrace pour FilmoTV.

Voir : La vidéo ALLEMAGNE : DU MUET AU PARLANT de Samuel Blumenfeld

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Une liste des 100 films allemands les plus importants sur ce site [divider][/divider]

Institut Goethe

La page « Films » du Goethe Institut

Tenez vous au courant de l’actualité cinématographique allemande en allant sur la page « Films » du Goethe Institut[divider][/divider]

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Les ciné-club de la Maison Heinrich Heine

La Maison Heinrich Heine de Paris à la Cité Internationale Universitaire de Paris (27 C, Boulevard Jourdan F – 75014 Paris) propose chaque année des cycles thématiques dans le cadre de son Ciné-Club.

Pour vous informer sur le programme , allez sur le site de la Maison Heinrich Heine

Pour recevoir régulièrement le (très riche) programme culturel de la Maison Heinrich Heine, vous pouvez vous abonner à la Newsletter [divider][/divider]

Des sites où s’informer des sorties et projections

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Prochainement sur vos écrans[divider][/divider]

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Sortie le 11 mars 2020

Un film d’Evi Goldbrunner et Joachim Dollhopf, famille/drame, Allemagne, 2016, v.o.s.t.fr, 98 min.

Avec Jordan Prentice, Luis Vorbach, Ella Frey 

Michi, 10 ans, vit dans un foyer pour enfants. Lorsqu’il découvre un jour une lettre de sa défunte mère à un dénommé Tom, Michi est persuadé qu’il s’agit de son père. Il se lance à la recherche de cet homme qu’il a espéré pendant des années…Mais quelle est sa déception lorsqu’il découvre que Tom est une personne de petite taille !

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Le père qu’il voulait fort et protecteur est plus petit que lui, et lui vaut les moqueries de ses congénères. Chacun devra surmonter la déception, la différence, pour bouleverser le regard et l’existence de l’autre…

Le film de Evi Goldbrunner et Joachim Dollhopf aborde un sujet que le cinéma n’a jamais vraiment abordé de face : ce handicap très particulier qui est celui de ceux qu’on appelle les personnes de petite taille, et que le film nomme de façon plus directe pour ce qu’ils sont : les nains. Ce handicap est ici envisagé en relation avec le mal-être d’un jeune garçon, orphelin, qui souffre de harcèlement, étant lui-même petit de taille, de la part des autres pensionnaires. Lorsqu’il découvre qu’il a un père, il se l’imagine grand et fort, tel qu’il en a toujours rêvé. Mais c’est d’un nain qu’il s’agit. Les réactions, violentes, qui sont les siennes, répondent à la violence qui est faite, par le regard des autres, au nanisme. Et la justesse du film est de montrer la souffrance qui en résulte, pour le père, nain, lui-même, mais aussi pour l’enfant. Comment tout cela pourra-t-il évoluer ? L’ingéniosité du scénario est, par un rebondissement inattendu, de donner à l’intrigue, non sans les assortir d’une pointe d’humour, un développement et un dénouement qui, sans gommer les différences, leur opposent ce qui permet d’en triompher : les liens du cœur. Jean  Serroy ( le Dauphiné, le 28/12/2019 ) [divider][/divider]

Récemment sorti sur les écrans français[divider][/divider]

Sorti le 17 juillet 2019

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(3h10 – VOST)

Un film écrit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck
Avec Tom Schilling; Sebastian Koch, Paula Beer, Saskia Rosendahl,

Wang Xiaoshuai, que voilà une nouvelle proposition XXL de cinéma. Et quelle expérience ! Dans les deux cas c’est un film fleuve qui vous emporte sur plusieurs dizaines d’années et qui mêle destin d’une famille et grande Histoire d’un pays. Vous savez, cette sensation lorsque l’on lit un bon bouquin, le moment où, mine de rien, on lit moins vite pour retarder la fin. Eh bien, c’est ce que l’on ressent face à ces deux propositions de cinéma intensément romanesques… Dans le cas de L’œuvre sans auteur le distributeur a fait le choix de sortir le film en deux parties (deux films d’1h31 et 1h39) : vous ne prenez qu’un billet et vous voyez la seconde partie quand vous voulez… en enchaînant, ou pas… Mais nous, on parie qu’après 1h31 vous aurez furieusement envie de voir la suite… aussitôt !

A Dresde en 1937, le petit Kurt Barnet visite avec sa tante Elisabeth une exposition itinérante consacrée à “l’art dégénéré”. La jeune fille et le petit garçon ne peuvent pourtant se cacher qu’ils sont sensibles à ces œuvres, prétendument sorties d’esprits malades… Quelque temps après, Elizabeth, diagnostiquée schizophrène, est internée dans un hôpital dirigé par le Pr Seeband, qui ordonne sa stérilisation…

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Dix ans plus tard en RDA, étudiant aux Beaux-arts, Kurt peine à s’adapter aux diktats du “réalisme socialiste”. Tandis qu’il cherche sa voix et tente d’affirmer son style, il tombe amoureux d’Ellie. Mais Kurt ignore que le père de celle-ci, le professeur Seeband, médecin influent, est lié à lui par un terrible passé.

Donnesmarck (La vie des autres) signe une fresque romanesque de grande envergure. Un récit puissant sur fond d’histoire allemande, de la Seconde Guerre mondiale aux années 1960, avec l’art comme fil conducteur. Un film captivant, inspirée de l’histoire du peintre Gerhard Richter.  [divider][/divider]

Sorti le 10 avril 2019

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Une montgolfière pour fuir à l’Ouest

Traverser des rivières à la nage, creuser des tunnels ou se cacher dans des coffres de voiture, les Allemands ont usé de différentes méthodes pour fuir à l’Ouest pendant la Guerre froide. Mais fabriquer une montgolfière, c’est du jamais vu ! Un film de l’Allemand Michael Bully Herbig porte avec brio cette aventure rocambolesque à l’écran.

Le film Le Vent de la liberté (« Ballon » en langue originale) a été récompensé du prix du public au Festival International du film d’Histoire de Pessac en 2018. Très connue en Allemagne, son histoire incroyable mais vraie parvient enfin à nos oreilles (et surtout à nos yeux !).

Durant la guerre froide, les habitants de la RDA (République Démocratique Allemande ou Allemagne de l’Est), sous occupation soviétique, rêvent d’une vie meilleure de l’autre côté… Chez eux, la liberté n’est qu’une utopie mais à l’Ouest, elle semble une réalité. Dès l’établissement de la frontière interallemande le 1er juillet 1945, et malgré la construction du Mur en 1961, les tentatives d’évasion se multiplient, qu’elles se soldent pas un échec ou une réussite. Celle que prend pour sujet le film est certainement la plus spectaculaire et, en ce sens, la plus audacieuse.

Dans les années 1970, deux couples est-allemands franchissent donc ce cap car il n’est plus envisageable pour eux de vivre en RDA. Peter et Doris Strelzyk détestent le régime communiste ; lui, car il ne supporte plus l’absence de liberté d’expression, elle, car son frère lui a été enlevé et jeté en prison sous ses yeux. Günter et Petra Wetzel ont aussi leurs raisons. Le mari n’a pas eu le droit de faire les études dont il rêvait et sa femme a interdiction de se rendre à l’Ouest, même pour visiter sa mère gravement malade.

Ce sentiment d’oppression est bien retranscrit par le réalisateur qui réussit à éveiller chez le spectateur un sentiment de compassion pour les futurs fugitifs. Seul hic, le contexte de la RDA à la fin des années 1970 est un peu survolé. En même temps, il reste en toile de fond car les caméras, à défaut de nous promener dans les villes est-allemandes, nous font suivre de très près le quotidien des deux familles. Nous partageons l’aventure avec eux.

1978. Les deux couples d’amis et leurs enfants habitent Pössneck, une ville de Thuringe, au sud de la RDA. La sœur de Petra Wetzel, qui vit à l’ouest, rend visite à la famille. Gunter Wetzel, le mari de Petra, feuillette un journal qu’elle a apporté. Il s’arrête un long moment sur un reportage consacré à un festival international de montgolfières à Albuquerque, aux États-Unis. De là lui vient une idée folle : tiens, tiens… pourquoi ne pas survoler le Mur ?

Construire un ballon en toute discrétion

Il en fait part à son ami Peter Strelzyk pour qui « une montgolfière, ce n’est pas compliqué à fabriquer. Il suffit d’avoir de bonnes notions de physique et de mathématiques. ». Pendant de longs mois, les deux familles s’organisent et sillonnent la RDA pour se procurer le matériel en pièces détachées : bouteilles de gaz, brûleur, tissu. Le premier ballon artisanal qu’ils construisent est défectueux. Il faut recommencer. Le 3 juillet 1979, tout est prêt. Le décollage se passe bien mais à 1900 mètres d’altitude, le ciel se couvre et la toile se mouille au contact des nuages. Le ballon s’écrase en pleine forêt. De quel côté sont-ils ? Le fils Strelzyk ramasse quelque chose par terre. Il a trouvé un papier d’emballage… est-allemand ! C’est loupé. Ils regagnent leur voiture, frustrés mais pas découragés. Dans le sous-sol des Strelzyk, ils entreprennent sans plus attendre la construction d’un nouveau ballon.

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Mais leur plan n’est pas sans risque. D’autant qu’à la suite de leur première tentative, ratée, ils ont abandonné le ballon sur place. Et il y a plus discret qu’une montgolfière… La police politique est-allemande (Stasi), au courant de leur manigance mais pas de leur identité, les traque jour et nuit. Le spectateur est embarqué dans une course contre la montre palpitante quoiqu’altérée par une bande-son du film trop grandiloquente. En tout cas, rien n’est joué pour nos deux familles…

Il faut savoir qu’entre 1961 et 1989, 1 245 personnes ont perdu la vie en tentant de franchir la frontière inter-allemande. À Berlin, cette tentative a coûté la vie a 135 personnes (plus de 5 000 ont réussi). Le 135ème fait fortement écho à l’histoire du film. Winfried Freudenberg, âgé de 32 ans, a en effet tenté de s’évader à l’aide d’un… ballon gonflable ! Il est passé de l’autre côté mais s’est malheureusement écrasé et a été tué sur le coup. Quelques mois après, le 9 novembre 1989, le Mur tombait. 

 A noter

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Bien avant Michael Bully Herbig, dans les années 1980, les studios Walt Disney ont voulu faire évoluer leur ligne éditoriale en s’adressant à un public adulte. Loin de Mickey et sa bande d’amis, ils se alors saisi de l’histoire de ces deux familles est-allemandes dans un contexte de guerre froide.

Réalisé par Delbert Mann et interprété notamment par John Hurt et Jane Alexandre (le couple Strelzyk), il est sorti sous le titre La Nuit de l’évasion. Ce fut l’un des rares films des studios Disney dans lequel apparaissait un parti pris politique, en donnant du régime communiste une vision très violente.

Le président Ronald Reagan ne manqua pas de s’en servir dans sa propagande contre le bloc soviétique.[divider][/divider]

Sorti le 25 avril 2018 

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« Transit »est le dernier film deChristian Petzold.

Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme d’Anna Seghers et avec Franz Rogowski (Happy End de Michael Haneke) et Paula Beer (Franzde François Ozon).

Le film, qui a été sélectionné en compétition officielle au dernier festival de Berlin, sortira en salles le 25 avril prochain.

Dans Transit, Christian Petzold transpose le récit d’Anna Seghers dans le Marseille d’aujourd’hui, et dresse le portrait de réfugiés en transit, entre Europe et Amérique, entre passé et présent, dans l’attente d’un hypothétique embarquement vers la liberté. Parmi ces réfugiés, l’Allemand Georg prend l’identité de l’écrivain Weidel, qui s’est suicidé pour échapper à ses persécuteurs. Il profite de son visa pour tenter de rejoindre le Mexique. Tout change lorsque Georg tombe amoureux de la mystérieuse Marie, en quête désespérée de l’homme qu’elle aime, et sans lequel elle ne partira pas…

Ce film, adapté de l’une des œuvres majeures de la littérature allemande moderne, et réalisé par l’une des grandes figures de la culture allemande contemporaine, présente un grand intérêt pour les germanophones et les personnes intéressées par l’histoire et la culture allemande.

Films du Losange, société de production et distribution cinématographique a un partenariat sur ce film avec Flammarion (les éditions Autrement), qui réédite le roman d’Anna Seghers à l’occasion de la sortie la sortie du film en salles.

ARTE est également un des partenaires média du film.

Christian Petzold est l’une des figures emblématiques du cinéma allemand depuis la Réunification, auteur des remarqués Barbara (Ours d’argent pour la Meilleure Réalisation à la Berlinale de 2012) et Phoenix, et dont l’œuvre a fait l’objet d’une rétrospective au Centre Pompidou à l’automne 2017. Son cinéma, intime et singulier, explore l’Allemagne contemporaine à travers le prisme des fantômes du passé et des apparences.

Anna Seghers(1900-1983) est l’une des plus grandes romancières allemandes du XXe siècle. Juive et communiste, elle est contrainte à l’exil en 1933. Elle est l’auteure notamment de La FinLes morts restent jeunesLa Septième croixet Transit, qui la rendront célèbre dans le monde entier

Sorti le 2 mai 2018 

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La Révolution silencieuse de Lars Kraume avec Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke …

Le film allemand «La Révolution silencieuse» (Das schweigende Klassenzimmer), présenté il y a quelques mois lors de la Berlinale et réalisé par Lars Kraumes, est inspiré d’une histoire vraie relatée par Dietrich Gartska dans l’ouvrage autobiographique éponyme. En 1956, une classe de terminale de RDA organise une minute de silence durant un cours d’histoire pour rendre hommage aux victimes de l’insurrection de Budapest.

Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.

Les autorités soupçonnent un acte politique mais ne savent pas qui en est à l’initiative, ce qui va avoir de lourdes conséquences pour tous les élèves de la classe. La Stasi ouvre une enquête, et chacun va devoir choisir une ligne de conduite: rester solidaire ou trahir les autres… grâce à des acteurs impressionnants de vérité, «La Révolution silencieuse» illustre de façon magistrale ce dilemme et parvient à capter un fragment de l’histoire de la RDA.[divider][/divider]

Sorti le 21 février 2018 

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Comédie Dramatique de Sam Garbarski, avec Moritz Bleibtreu, Antje Traue, Tim Seyfi  (Durée : 1h42)

Synopsis

1946 Frankfurt, Camp des personnes déplacées: David Behrmann et ses six amis, n’ont qu’un but, l’Amérique! Mais pour émigrer, il faut de l’argent, beaucoup d’argent. Peu importe, « Hitler est mort, mais nous on est encore là ». En inventant des numéros incroyables, ils font du porte à porte et vendent des paquets de linge de maison aux Allemands. Et ils ont du succès. Alors que le business fleurit, David est rattrapé par un passé sombre. Pourquoi avait-il un second passeport ? Que faisait il dans la résidence privée de Hitler au Salzberg? David Behrmann est interrogé par une énigmatique chasseuse de Nazi américaine, le Major Marlene Frederick… Déchirée entre sa méfiance et son inévitable attirance pour David, la tâche de Marleen s’avère assez difficile.

Voir la bande annonce sur le site de l’UGC   [divider][/divider]

Sorti le 18 janvier 2018

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Titre en France « In the fade » (106min)

Un film de Faith Akin

Avec Diane Kruger, Numan Acar, Ulrich Tukur

Synopsis

La vie de Katja est bouleversée lorsque son fils et son mari trouvent la mort dans un attentat.

Katja est mariée au Kurde Nuri Sekerci, avec qui elle a un fils de cinq ans. Ils vivent à Hambourg. Elle l’avait rencontré en lui achetant du hash lorsqu’elle était étudiante et l’a épousé alors qu’il était encore en prison, malgré l’opposition au mariage de leurs parents respectifs. Depuis la naissance de leur fils Rocco, Nuri a abandonné le trafic de drogue, étudié en prison la gestion d’entreprise et travaille maintenant à Hambourg dans un bureau de traduction et de contrôle des affaires fiscales.

Après que Katja eut déposé son fils au bureau de son mari un après-midi, elle revient le soir et trouve la route bloquée. Un policier lui dit qu’un homme et un enfant ont été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale. L’analyse ADN confirme que c’était le mari et le fils de Katja qui ont perdu la vie dans l’attentat. Peu de temps avant l’attaque, Katja avait vu une jeune femme blonde quitter les lieux sans cadenasser son vélo tout neuf et dont le panier était chargé d’un colis noir.

Malgré cela, l’enquête de la police se concentre d’abord sur un acte de vengeance par les trafiquants de drogue alors que Katja soupçonne que l’origine kurde de son mari pourrait avoir quelque chose à voir avec l’attaque. Finalement, la police arrête deux suspects, André et Edda Möller, un jeune couple néo-nazi avec des connexions internationales, et ils sont accusés de l’attentat en raison de preuves accablantes. Au cours du procès, un expert scientifique décrit tous les détails macabres de l’attentat. Katja est assistée par l’avocat Danilo Fava. Elle rencontre également le père d’André Möller, qui ne désespère pas de son fils et qui invite Katja à prendre un café.

Les dessins de son fils et la petite ancre en plastique de son bateau pirate dans la baignoire lui rappellent Rocco et Nuri au point qu’elle ne voit aucune raison de continuer à vivre. Mais Katja décide qu’elle veut la justice et la vengeance.

Voir la bande annonce  [divider][/divider]

Sorti le 1er mars 2017

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« LES OUBLIÉS » de Martin Zandvliet

Le film a été présenté dans de nombreux festivals dans le monde entier et a remporté, entre autres, le Prix du Jury & du Public à Pessac et le Prix des Lycéens à Cannes Écrans Junior.

Il est également nommé aux Oscars dans la catégorie Meilleur Film Étranger.

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SYNOPSIS

1945. Danemark. Fin de la Seconde Guerre Mondiale.

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Plusieurs soldats allemands, à peine sortis de l’adolescence, sont faits prisonniers par l’armée danoise et envoyés en première ligne pour désamorcer les mines enfouies le long de la côte. Pour eux, la guerre est loin d’être terminée. Inspiré de faits réels, Les Oubliés raconte cet épisode tragique de l’Histoire.

Visionner la bande-annonce officielle du film

La liste des salles où le film sortira ce mercredi 1er mars 2017

Télécharger le dossier presse LES OUBLIES  [divider][/divider]

Re-sorti le 8 mars 2017

(1e sortie en 2003)

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Das  Wunder von Bern (Le Miracle de Berne) est une oeuvre de  Sonke  Wortmann avec  Louis  Klamroth, Peter  Lohmeyer,Johanna  Gastdorf  et  Miko  Lang (durée : 1h57)

Ce film sorti en 2003 avait reçu un accueil enthousiaste du public, ainsi que plusieurs prix parmi les plus prestigieux :

  • Prix du public (meilleur fiction) au festival International du Film de San Francisco
  • Prix du public au Festival de Locarno
  • Bavarian Film Award (Meilleure réalisation, Meilleur second rôle féminin)
  • Lola d’Argent pour le Meilleur long métrage.

Le Miracle de Berne raconte deux histoires parallèles :

  • celle du retour difficile, en 1954, d’un prisonnier de guerre allemand en Russie qui retrouve une famille qu’il n’a pas vue depuis 12 ans et se trouve confronté avec ses enfants représentatifs d’une nouvelle société qu’il peine à reconnaître,
  • et celle du parcours miraculeux des footballeurs allemands à la conquête de la Coupe du Monde de football, à Berne (d’où le titre du film) en cette même année 1954 et dont la victoire relève du miracle.

 Avec 3,7 millions de spectateurs, ce film avait été un grand succès commercial du cinéma allemand.

Téléchargez la Fiche : Critique « Le miracle de Berne » du Magazine Elle

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L’affiche de 2003

Associations :

Si vous souhaitez faire une projection auprès de  vos adhérents, ce film est à votre disposition en DCP-VO avec sous-titres en français.

Le société Fanny Dorian Distribution a conclu un accord avec l’Institut Goethe à Paris et le film sera donc disponible auprès du Goethe Instirtut à partir du  mercredi  4 Janvier 2017 (pour une durée de un an pour toute la France(, donc un mois avant sa sortie en salle le 8 mars prochain

Pour plus d’informations :

  • par téléphone : Michel Barraud (Fanny Dorian Distribution) au 0 609 505 010
  • par mail à Michel Barraud 
  • par lettre Michel Barraud c/o Fanny Dorian Distribution / 14  Avenue  Chevreul – 92600  Asnières-sur-Seine[divider][/divider]

Sorti ce 7 septembre 2016

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Un film de François Ozon  (une co-production franco allemande) tourné en allemand, avec Pierre Niney et Paula Beer

Au lendemain de la première guerre mondiale, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un français est venu, lui aussi, fleurir la tombe de son ami allemand.

Frantz met en avant la relation entre un soldat français et la famille d’un soldat allemand et, de manière plus générale, le climat d’après-guerre alors que les deux pays cherchent à se reconstruire. Un film farouchement pacifiste, avec un brin de romance, qui exalte la nécessité d’une alliance entre ces deux grandes nations pour éviter tout risque de guerre à venir. D’une esthétique exceptionnelle, le film aborde la grande guerre de manière originale sur fond de suspense. Mensonges, énigmes, romance… divers thèmes qui toucheront le plus grand nombre de cinéphiles.

Télécharger le dossier Présentation du film Frantz 

Aller sur le site de Mars Films[divider][/divider]

Sorti le 17 août 2016

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Un film de Maren Ade

Avec Peter Simonischek, Sandra Hüller, Michael Wittenborn

Genre Drame

Winfried Conradi, un enseignant allemand d’une soixantaine d’années, fantasque et habitué à se grimer, va rendre une visite surprise à sa fille Ines, consultante de haut niveau en poste à Bucarest. Alors qu’elle essaye de négocier un contrat d’externalisation très important pour sa carrière, il s’immisce dans sa vie professionnelle et personnelle afin de la faire réfléchir sur elle-même, dans une série de situations inattendues qui la déstabilisent. Voyant le risque qu’il fait prendre à sa fille, il décide de rentrer en Allemagne. Ines se consacre à fond à sa mission, mais a la surprise, un soir dans un grand hôtel, de retrouver son père, grimé et se présentant sous le nom de Toni Erdmann.

Élu Meilleur film 2016 aux European Film Awards le samedi 10 décembre 2016 à Breslau (Wroclaw)

Pour la première fois en dix ans, un film allemand a à nouveau remporté le Prix du cinéma européen. La tragicomédie de Maren Ade, « Toni Erdmann », est le grand gagnant de la 29e cérémonie des European Film Awards et a remporté quatre autres trophées. Un triomphe historique !

Ce drame entre un père et sa fille, long de 2 heures et 42 minutes, n’a pas seulement reçu le prix dans la catégorie la plus prestigieuse. La comédienne Sandra Hüller a été élue meilleure interprète féminine européenne. L’Autrichien Peter Simonischek, qui joue dans le film le rôle de Toni Erdmann, a obtenu le prix du meilleur interprète masculin. Et Maren Ade a remporté le prix de la meilleure réalisatrice et auteure de scénario européenne.

La tragicomédie parle d’une ambitieuse conseillère en entreprise (Sandra Hüller) et de son père ancien soixante-huitard (Peter Simonischek) qui voudrait, avec son amour et son humour, parvenir à faire sortir sa fille de sa vie millimétrée. « J’espère que cela ne sera pas ennuyeux avec nous… » disait Maren Ade en riant lors de la remise du prix. Son film avait déjà été le grand favori du festival de Cannes mais n’avait étonnamment remporté aucun prix.

Le gala prit aussi des accents politiques. Le maire de Breslau Rafal Dutkiewicz et de nombreux artistes mettaient en garde contre le nationalisme qui se répand actuellement en Europe. Plus de 1.200 invités du milieu du cinéma étaient venus au gala. Le prix, une figurine féminine vêtue d’une robe parsemée des étoiles européennes, est le pendant européen de l’oscar américain.

En sélection officielle au Festival de Cannes 2016, le film avait déjà reçu le Prix de la critique internationale décerné par la fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI)[divider][/divider]

Sorti le 10 août 2016

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STEFAN ZWEIG, Adieu l’Europe 

de Maria Schrader avec Josef Hader et Barbara Sukowa

En 1936, Stefan Zweig décide de quitter définitivement l’Europe.  Le film raconte son exil, de Rio de Janeiro à Buenos Aires, de New York à Pétropolis.

La liste des salles de sortie du film : Salles Adieu l’Europe

+ les éloges de la presse allemande :

Sorti ce 1 er juin 2016

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Enfin en DVD après sa sortie sur les écrans en 2015 !

Une Jeunesse Allemande, documentaire réalisé par Jean-Gabriel Périot, sort en DVD & VOD le 1er juin.

La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée « la bande à Baader » ou « groupe Baader-Meinhof », opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment pourtant d’abord leur militantisme dans des actions artistiques, médiatiques et cinématographiques. Mais devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée, jusqu’à commettre des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence sociale et politique durant « les années de plomb ».

Présenté en ouverture de la section Panorama à la Berlinale 2015, il a remporté le prix de la SCAM au Festival Cinéma du Réel en 2015, et a été nommé aux Césars 2016 dans la section meilleur documentaire.

Il a rassemblé plus de 30 000 entrées depuis sa sortie en salle en octobre 2015.

Outre sa présence en festival, le documentaire à fait l’objet de nombreuses projections et débats en présence du réalisateur et notamment, il a quelques semaines à Nuit Debout.

Encensé par la critique, Une Jeunesse Allemande offre une plongée documentaire absorbante et un éclairage passionnant sur une période troublée dans l’Allemagne de l’ouest des années 60 – 70, au cœur de « la bande à Baader », ou Fraction Armée Rouge, dont les militants d’extrême gauche ont tout d’abord tâché d’utiliser l’image et le cinéma comme arme, avant de sombrer dans le terrorisme.

Le DVD comporte plusieurs bonus inédits : un livret pédagogique en complément du film, deux courts métrages de Jean-Gabriel Périot : Regarder les morts et The Devil, un court métrage d’Holger Meins, membre de la RAF : 12 fois Oskar Langenfeld, et un spot militant réalisé par le collectif ROSTA : Machen wir den Teglerwerg zur Kochstrasse.

Le film est d’ores et déjà disponible :

  • en précommande sur Fnac.com et sera distribué dans les enseignes Fnac,
  • à la boutique Potemkine notamment
  • en vidéo à la demande sur canalplayVOD, iTunes et universciné.

Retrouvez toutes les informations autour du film sur www.luminor.fr, la page Facebook LuminorFilms et le compte twitter @LuminorFilms.

Nommé aux Cesars 2016 dans la catégorie Meilleur Documentaire

… et encore :

  • Cinéma du Réel 2015 – Prix de la SCAM
  • Festival de Berlin Panorama 2015 – Film d’ouverture

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La presse en parle :

  • Le film de Périot est absolument passionnant : on assiste au dévoiement d’un combat, à la perversion des valeurs. – L’Obs
  • Jean-Gabriel Périot revient sur le parcours et la radicalisation progressive des membres de la Fraction Armée Rouge, et rend avec brio cette époque à la fois lointaine et éminemment proche. – Fiches Cinéma
  • Ce sont ces documents passionnants — interviews, bouts de films —, retrouvés par Jean-Gabriel Périot, qui révèlent, peu à peu, le gouffre qui séparait la jeunesse de l’époque d’une télévision au service du gouvernement et d’une presse ficelée par des financiers tout-puissants. – Télérama
  • Une jeunesse allemande” est particulièrement beau par sa manière de pister la figure d’Ulrike Meinhof qui semble appartenir à tous les mondes dépeints par le film, révélée dans le calme dialectique des débats télévisés, reparaissant à peine plus tard dans le chaos des guérillas. – Les InRockuptibles
  • L’enfer est pavé de bonnes intentions. La preuve avec “Une jeunesse allemande”, le passionnant docu de Jean-Gabriel Périot des années de plomb allemandes. – Transfuge

Télécharger le Dossier Presse [divider][/divider]

Sorti le 13 avril 

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Le réalisateur : Lars Kraume

Pour sauver son pays, il faut savoir le trahir 

En 1957, le juge Fritz Bauer apprend qu’Adolf Eichmann se cache à Buenos Aires et rêve de l’extrader.
Les tribunaux allemands préfèrent tourner la page plutôt que de le soutenir.
Fritz Bauer décide alors de faire appel au Mossad, les services secrets israéliens.

Voir la bande annonce

Télécharger le Dossier Presse Héros Allemand

Le réalisateur : Lars Kraume

Né en 1973 en Italie, Lars Kraume a grandi à Franfort. D’abord assistant pour plusieurs photographes, il réalise son premier court-métrage « 3:21 » en 1992. En 1996, son film d’études « Life is too short to dance with ugly  women » est récompensé par le Short Film Award au Festival International du film de Turin. Son film de fin d’études « Dunckel » reçut le Grimme Award du meilleur réalisateur en 1998.

En 2001, il signe son premier long-métrage « Victor Vogel », une comédie sur le monde de la publicité. Par la suite, il réalise plusieurs épisodes de séries télévisuelles avant de tourner le téléfilm « Guten Morgen, Herr Grothe », un drame se déroulant dans une école, qui sera présenté, en 2007, en première mondiale dans la sélection Panorama du Festival International du Film de Berlin et qui sera récompensé par le German Television Award du Meilleur Réalisateur.

En 2010, il réalise « Les jours à venir » avec Daniel Brühl, puis en 2013 « Meine Schwestern » (Mes soeurs) qui sera présenté en première mondiale dans la sélection Panorama du Festival International du Film de Berlin.

Filmographie :

  • 2015 Fritz Bauer, un héros allemand (long-métrage)
  • 2014 Familienfest (téléfilm)
  • 2014 Dengler – Der letzte Flucht (téléfilm)
  • 2014 Tatort – Der Hammer (téléfilm)
  • 2012 Meine Schwestern (long-métrage)
  • 2011 Tatort – Eine bessere Welt (téléfilm)
  • 2010 Les jours à venir (long-métrage)
  • 2006 Guten Morgen, Herr Grothe (téléfilm)
  • 2005 Kismet (téléfilm)
  • 2005 Tatort – Wo ist Max Gravert ? (téléfilm)
  • 2004 No songs about love (long-métrage)
  • 2001 Victor Vogel (long-métrage)
  • 1998 Dunckel (téléfilm) [divider][/divider

Sorti le 3 février

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Un film d’Andreas Dresen

 Synopsis

Allemagne de l’Est. Dani et sa bande ont grandi dans l’utopie socialiste de la RDA. Adolescents à la chute du Mur, ils vivent au rythme de la techno, de leurs rêves débridés et des allers-retours au commissariat. Lancée à pleine vitesse dans les années 90, cette jeunesse exaltée et désorientée va se heurter au destin chaotique de sa génération.

Als wir träumten

Voir la bande annonce

Télécharger le Dossier de presse

L’auteur

Realisateur Andreas Dresen

Andreas Dresen (né en 1963) l’un des réalisateurs allemands les plus respectés de sa génération, est originaire de l’Allemagne de l’Est. Ses oeuvres ont reçu de multiples récompenses.

Après une série de courts métrages, ses premiers longs métrages sont : PAYS TRANQUILLE en 1992, RENCONTRES NOCTURNES en 1999, puis GRILL POINT en 2001 primé successivement avec un Ours d’argent au Festival de Berlin 2002 et un Lola (César français) du meilleur film la même année.

Connu et reconnu, le réalisateur devient membre du jury du Festival de Berlin en 2003.

Ses films suivants sont tous teintés de chronique sociale marquée par la scission des deux Allemagnes, comme WILLENBROCK en 2005, mais aussi des comédies plus légères telles que UN ÉTÉ À BERLIN (2005), SEPTIÈME CIEL (2008), ou encore WHISKY VODKA (2009). En 2011, il réalise POUR LUI, auréolé du Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes de la même année.[divider][/divider]

Sorti le 14 octobre 2015

Une jeunesse allemande

Film documentaire de Jean-Gabriel Périot, 2015, 1h33

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Synopsis

Dans les années 1960, la jeunesse allemande rejette le passé nazi de la génération précédente. Le réalisateur français Jean-Gabriel Périot retrace le parcours des fondateurs du groupe Fraction Armée Rouge (RAF), utilisant leurs images, leurs interventions médiatiques et leurs films. On y suit le destin de l’intellectuelle Ulrike Meinhof, du journaliste Andreas Baader, du cinéaste Holger Meins, de Gudrun Ensslin et de l’avocat Horst Mahler. Ces brillants jeunes gens d’extrême-gauche ont fini par se radicaliser. Pendant les années de plomb à l’allemande, ils mènent des actions terroristes contre les institutions de la RFA, l’armée américaine ou le patronat…

Voir la bande annonce

La critique lors de la sortie en salle :

Aucun commentaire dans ce documentaire. Discourir n’intéresse pas Jean-Gabriel Périot. Il préfère montrer : des actualités, des extraits d’émissions télé… A nous de nous interroger. De comprendre pourquoi, au coeur de la contestation générale des années 1960, certains jeunes Allemands ont sombré dans la révolte extrême, les attentats et le sang… Au départ, les membres de la Fraction Armée rouge, dite bande à Baader, sont des petits-bourgeois comme tant d’autres. Mais leurs parents ont accepté Hitler et ils ne s’en consolent pas. Ils rejettent, de toutes leurs forces, ce pays oublieux et le capitalisme qui y règne, désormais, qu’ils jugent effroyable. Andreas Baader et Gudrun Ensslin sont étudiants, Horst Mahler, avocat. En tant que journaliste, Ulrike Marie Meinhof est invitée une ou deux fois dans des débats, style Dossiers de l’écran, mais ses tentatives pour expliquer son dégoût tournent court : nul ne l’écoute. Holger Meins, apprenti cinéaste, tourne, lui, mais le plus souvent sans les achever, des brûlots politiques dont la candeur désarme aujourd’hui… Ce sont ces documents passionnants — interviews, bouts de films —, retrouvés par Jean-Gabriel Périot, qui révèlent, peu à peu, le gouffre qui séparait la jeunesse de l’époque (mais cela a-t-il vraiment changé ?) d’une télévision au service du gouvernement et d’une presse ficelée par des financiers tout-puissants (en l’occurrence Axel Springer). C’est ce cheminement qui fait froid dans le dos : comment des révoltés, vite qualifiés de terroristes par le pouvoir, finissent par le devenir vraiment. A la surdité des uns répond le fanatisme des autres…

Deux cinéastes planent sur ce documentaire. Au tout début, Jean-Luc Godard, toujours facétieux et perfide, se demande, dans une interview de 1965, s’il sera seulement possible, pour les Allemands, de tourner à nouveau des images. A la fin, Rainer Werner Fassbinder lui répond par son sketch de L’Allemagne en automne (1977), dont on revoit un extrait : dans une scène magnifique, désespérée, il engueule sa mère pour ses opinions politiques et lui fait avouer sa crainte de la démocratie. Ce qu’il faudrait, dit-elle alors, c’est « un pouvoir autoritaire bon, aimable et décent ». En quelques secondes, Fassbinder prouve à Godard que l’on peut toujours faire du grand cinéma après l’horreur. Avant. Et même pendant.

Pierre Murat

Comment Meinhof, Baader, Meins, Ensslin et Mahler, jeunes intellectuels allemands nés dans les années 1940, en sont-ils arrivés à poser des bombes au nom de la Fraction Armée Rouge (RAF) ? Comment une démocratie a-t-elle généré des « ennemis de la démocratie », ainsi qu’Helmut Kohl désigne la RAF dans un discours ? Le film apporte une réponse en images et en sons. Se tenant à des archives visuelles et sonores, Jean- Gabriel Périot retrace à la fois l’histoire d’une radicalisation et sa réception dans les médias. Ulrike Meinhof, présentée comme « étudiante en pédagogie et rédactrice en chef de la revue Konkret » dans un débat de la fin des années 1960, rétorquera plus tard à l’hôte d’une autre émission  : « Analysez plutôt vos propres problèmes à l’intérieur de la télévision plutôt que de vous approprier les nôtres. » Organisant une tension entre la nature elliptique d’un film de montage et la netteté, voire la rigidité idéologique des propos échangés, le film laisse à penser que la répression dans le sang des manifestations d’extrême-gauche provient du refus de la génération née avant 1914 de se voir tendre un miroir sans concession par la suivante. « Nos parents ont perdu leur crédibilité en s’identifiant au nazisme », déclare encore Meinhof dans un débat télé avant de basculer dans la violence. La forme ici choisie rend évidente la manière dont l’escalade de la violence s’est jouée entre deux entités de plus en plus intraitables.

Charlotte Garson  [divider][/divider]

Sorti en octobre 2015

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ELSER, UN HÉROS ORDINAIRE

Un film d’Olivier Hirschbiegel

Le synopsis du film :

Allemagne, 8 Novembre 1939. Adolf Hitler prononce une allocution devant les dirigeants du parti nazi dans la brasserie Bürgerbräu à Munich. Une bombe explose, mais Hitler ainsi que Joseph Goebbels, Heinrich Himmler, Martin Bormann et d’autres ont quitté les lieux quelques minutes plus tôt.  L’attentat est un échec.  Rattrapé à la frontière suisse alors qu’il tentait de s’enfuir, Georg Elser est arrêté puis transféré à Munich pour être interrogé. Pour les Nazis, il s’agit d’un complot et on le soupçonne d’être un pion entre les mains d’une puissance étrangère. Rien ne prédestinait Georg Elser, modeste menuisier, à commettre cet acte insensé ; mais son indignation face à la brutalité croissante du régime aura réveillé en lui un héros ordinaire…

Sorti le 26 Août 2015

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Le documentaire allemand « Derrière le Mur, la Californie », en salle le 26 Août prochain aura probablement une forte audience auprès des jeunes épris de skate.

Mais, au delà,  il intéressera certainement toutes les générations qui ont pu connaître de près ou de loin l’époque de la RDA.

Synopsis : Trois gamins découvrent l’amour du skateboard sur les trottoirs fissurés de la RDA. Une folie, un sport inacceptable, c’est surement ce qui le rendait si excitant. Ce conte de fées à l’accent underground a été créé par ce groupe de jeunes qui ont pu capter leurs vies en Super 8, nous permettant ainsi de découvrir la vie en RDA comme jamais auparavant. Cette histoire commence dès leur enfance dans les années 70, avant de basculer dans les années 80 et leur adolescence agitée, jusqu’à cet automne 1989. Ils ont alors 20 ans et tout ce qu’ils ont connu est sur le point de changer à jamais.

Ci-dessous l’affiche du Film :

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Voir la bande-annonce

Télécharger le  DOSSIER DE PRESSE[divider][/divider]

Sorti le 22 juillet 2015

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Le film LENA est écrit et réalisé par Jan Schomburg, un réalisateur allemand prometteur qui avait également réalisé L’Amour et rien d’autre.

Ce film traite de l’amnésie rétrograde et nous livre une réflexion profonde et pertinente sur les questions d’identités, de genre, de rapport à l’autre et à l’amour….

Synopsis du film : 

Lena a 40 ans lorsqu’elle perd soudainement la mémoire. Projetée dans une vie qu’elle ne connait plus, son mari et ses amis sont devenus des étrangers ; sa vie, une fiction qu’il faut inventer. 

Un choix s’impose alors à Lena: retrouver qui elle était, ou devenir quelqu’un d’autre…

PHOTO 1 ©PANDORA FILM OWEN GUMP

Pour en voir et savoir plus :

Im Labyrinth des Schweigens (Le Labyrinthe du silence)

Date de sortie : 29 avril 2015

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Réalisé par Giulio Ricciarelli

Avec Alexander Fehling, Gert Voss, Friederike Becht

Allemagne 1958 : un jeune procureur découvre des pièces essentielles permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz.

Mais il doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre.

Déterminé,  il fera tout pour que les allemands ne fuient pas leur passé.

70 ans après la capitulation de l’Allemagne nazie, ce film revient sur une histoire peu connue en France, celle de la traque par le jeune procureur (fictif) Radmann des anciens SS d’Auschwitz, dont le tristement célèbre Dr. Mengele. Au lendemain de la guerre, les alliés jugèrent 150 hauts responsables du régime nazi à Nuremberg. Suite à ce procès et à la courte période de dénazification imposée par les alliés, la page semble être tournée. En 1958 cependant, un jeune procureur vient à enquêter sur un ancien nazi désormais instituteur. Il découvre alors l’existence d’Auschwitz, puis prend conscience de l’ampleur de la catastrophe et de la loi du silence qui semble s’imposer en Allemagne et protéger ainsi les anciens nazis placés parfois à des postes importants de l’administration.

Ce film vient faire écho à la publication en France en mars dernier de l’autobiographie de Beate et Serge Klarsfeld qui se sont illustrés dans la traque d’ancien nazi et la dénonciation de leur intégration dans la société allemande d’après guerre. On retiendra ainsi la dénonciation spectaculaire du passé national socialiste du chancelier Kurt Georg kiesinger.

Au delà de l’importance historique du film et du devoir de mémoire, c’est avant tout un film fort émotionnellement, qui pose question sur la capacité des gens à oublier et sur le sentiment de culpabilité collective. Le jeu d’acteur du personnage central, Alexander Fehling est époustouflant et nous plonge au cœur de l’intrigue et de ses tourments psychologiques.

VOIR LA BANDE ANNONCE

Le lien de vente en ligne des places pour l’avant-première du film le 23 avril 

Téléchargements

AFFICHE

DOSSIER DE PRESSE

PHOTOS PRESSE

DOCUMENT PÉDAGOGIQUE

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Documentaire

De nouveau disponible

À L’OCCASION DU CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE WOLFGANG DŒBLIN, MATHÉMATICIEN FRANCO-ALLEMAND (17 MARS 1915 – 21 JUIN 1940)

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La lettre scellée du soldat Doblin

(Der versiegelte Brief des Soldaten Döblin)

Un film documentaire de Jürgen Ellinghaus et Hubert Ferry.

“Wolfgang Dœblin a traversé le monde, et le monde des mathématiques en particulier, tel une étoile filante.” (Marc Yor, mathématicien, membre de l’Académie des sciences / ✝ 2014)

La courte vie de Wolfgang Dœblin, lycéen rebelle, exilé, mathématicien de génie, fils du célèbre écrivain Alfred Döblin. Antinazi de la première heure, l’auteur de “Berlin Alexanderplatz” avait dû fuir l’Allemagne en 1933 avec sa famille. Wolfgang, naturalisé français, vivra la “drôle de guerre” comme simple soldat dans les Ardennes et en Lorraine, où il poursuivra ses recherches sur les “mouvements aléatoires” en probabilités.

Lors de la capitulation française de juin 1940, il préférera la mort à la captivité allemande. Un cahier manuscrit, rempli de travaux inédits, ne sera redécouvert que 60 ans plus tard dans un pli cacheté. Très en avance sur leur temps, véritable couronnement de son œuvre, ces recherches ont valeur de testament scientifique. Ils placent Wolfgang Dœblin parmi les grands innovateurs des probabilités modernes, ces “mathématiques du hasard” qui, de nos jours, connaissent de multiples applications, notamment dans le domaine crucial et agité des mathématiques financières, outil incontournable du capitalisme contemporain.

  • “On laissera le spectateur découvrir le sort de ce carnet de chercheur, tracé avec une intelligence rare par ce documentaire. A chaque plan, d’un témoignage à l’autre, on est au cœur du monde.“   LIBÉRATION
  • “Hommage rendu à l’intelligence à l’œuvre, ce documentaire honore aussi le courage en action.“  LA VIE 

Pour voir un extrait, clic sur : Extrait vidéo

  • Projections publiques : veuillez contacter soldatdoeblin@aim.com
  • Le DVD peut être commandé chez K-Films  /  44, rue des Plâtrières – 94000 CRÉTEIL – tél. 01 49 80 91 94 – courriel : kfilms@noos.fr – www.k-films.fr
  • ainsi que dans vos librairies, magasins multimédia, par internet (Amazon, fnac.com…) et auprès de l’ADAV.

DVD 5 – France 2006, 86 min. / versions française et allemande,  PAL, 4/3

Également disponible :

Döblin père et fils – l’expérience créatrice 

Texte édité par Philippe Alexandre, Jeanne Cressanges, Michel Durand.

La publication de ce recueil est un prolongement aux diverses manifestations qui ont marqué, en 2007, le cinquantenaire de la disparition de l’écrivain allemand Alfred Döblin (1878-1957). Pour la première fois sont associés dans un même ouvrage les deux êtres d’exception qu’ont été Döblin père et son fils Wolfgang-Vincent, présentés dans une même perspective : celle de l’expérience créatrice, chez l’écrivain et chez le mathématicien, récemment révélé au public.

L’ensemble des études proposées ici au lecteur s’organise autour de trois thèmes principaux : l’œuvre littéraire d’Alfred Döblin, la vie et l’œuvre mathématique de Wolfgang, le drame de l’exil (1933-1945) comme facteur déterminant de l’expérience créatrice. 

Avec un texte à propos du film documentaire « La lettre scellée du soldat Döblin« .

Éditeur : Presses universitaires de Nancy / Livre broché – 16,00 € / Informations, SP, commandes [divider][/divider]

Documentaire

Der Banker: Master of the Universe

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Documentaire réalisé par Marc Bauder

Avec Rainer Voss, Angela Merkel

Rainer Voss, un ancien banquier d’une cinquantaine d’années, décide de livrer son expérience. De ses grands débuts à sa fulgurante ascension professionnelle dans les années 1980, il revient sur l’évolution du système financier allemand : les innovations, les différents acteurs du secteur, tout en dévoilant l’envers du décor…[divider][/divider]

Un prof pas comme les autres / Fack ju Göhte

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Réalisé parBora DagtekinAvecElyas M’Barek, Karoline Herfurth, Katja Riemann plusGenreComédie

Zeki Müller, petit escroc, sort de prison avec pour seul but de retrouver un butin qu’il a enterré. Le problème est que depuis, un gymnase s’est construit au-dessus. Afin de  récupérer son argent, Zeki n’a pas d’autre choix que de se faire embaucher comme enseignant suppléant dans l’école dont dépend le gymnase. Il devient ainsi le pire enseignant de tous les temps. La nuit, Zeki creuse secrètement ; la journée, il utilise des méthodes peu orthodoxes pour amener des élèves indisciplinés sur la bonne voix. Cette approche pédagogique est condamnée par sa collègue Lisi, enseignante peu respectée qui va trouver en Zeki, non seulement un allié mais également une personne douée d’une certaine intégrité morale. [divider][/divider]

Phoenix

film de Christian Petzold au Diagonal 

Allemagne, 2014, 1h50

Phoenix

 

Interprètes : Nina Hoss, Ronald Zehrfeld

Juin 1945. Grièvement défigurée, la chanteuse Nelly Lenz (Nina Hoss), seule survivante d’une famille déportée à Auschwitz, retourne dans un Berlin sous les décombres. Elle est accompagnée de sa fidèle amie, Lene (Nina Kunzendorf), employée de l’Agence Juive. Tout juste remise d’une opération de reconstruction faciale, Nelly part à la recherche de son mari, Johnny (Ronald Zehrfeld), malgré les mises en garde suspicieuses de Lene.

Johnny est convaincu que sa femme est portée disparue. Quand Nelly retrouve sa trace, il ne voit qu’une troublante ressemblance et ne peut croire qu’il s’agit bien d’elle. Dans le but de récupérer son patrimoine familial, Johnny lui propose de prendre l’identité de sa défunte épouse.

Nelly accepte et devient son propre double. Elle veut savoir si Johnny l’a réellement aimée ou s’il l’a trahie…

Sortie depuis le 28 janvier[divider][/divider]

Kaddish pour un ami – Kaddisch für einen Freund

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Film de Léo Khashin

Allemagne, 2011, 1h35

Interprètes : Ryszard Ronczewski, Neil Belakhdar, Neil Malik Abdullah

Juif russe et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Alexander Zamskoy, 84 ans, vit retranché avec ses souvenirs dans son appartement de Kreuzberg à Berlin, en observant avec un certain cynisme le déclin du quartier. Son voisin palestinien, Ali Messalem, 14 ans, a un tout autre problème : nouveau venu, il veut s’intégrer auprès d’une bande de jeunes de la cité. Lors d’un défi imposé, il saccage l’appartement de son voisin Zamskoy, l’ennemi juré juif.

Ali est reconnu responsable de ce forfait par la police et une inscription sur son casier judiciaire menace sa famille d’expulsion. La mère d’Ali va intercéder auprès du vieux Zamskoy pour qu’il lève sa plainte. Le vieux juif accepte à condition qu’Ali remette son appartement à neuf, avec lui pendant ses vacances. Leur hostilité initiale va se métamorphoser, dans leur cohabitation forcée, en tolérance et en véritable amitié. Mais la justice allemande ne peut accéder à la demande du vieillard de relaxer le jeune Ali qui a pourtant réparé sa faute. Zamskoy mettra désespérément ses dernières forces en oeuvre pour sauver cette amitié.

Film sorti depuis le 4 février [divider][/divider]

Amour fou – Liebestod

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Film de Jessica Hausner
Allemagne, Autriche, Luxembourg, 2014, 1h36
Interprètes : Christian Friedel, Birte Schnoeink

Berlin, à l’époque romantique. Le jeune poète tragique Heinrich souhaite dépasser le côté inéluctable de la mort grâce à l’amour : il tente de convaincre sa cousine Marie, qui lui est proche, de contrer le destin en déterminant ensemble leur suicide, mais Marie, malgré son insistance, reste sceptique. Heinrich est déprimé par le manque de sensibilité de sa cousine, alors qu’Henriette, une jeune épouse qu’Heinrich avait également approchée, semble soudainement tentée par la proposition lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte d’une maladie incurable. Une « comédie romantique » librement inspirée du suicide du poète Heinrich von Kleist, 1811.

Sorti depuis le 4 février 2015[divider][/divider]

Cours sans te retourner

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Un film du réalisateur allemand Pepe Danquart adapté du bestseller d’Uri Orlev, sélectionné au festival de Cannes et au festival de Rome, au Cinéma le 24 décembre.

1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie. Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique.

Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir.

Pour survivre il doit oublier son nom et cacher qu’il est juif.

Voir la bande annonce du film

Télécharger le Dossier Presse du film

Sorti depuis le 24 décembre [divider][/divider]

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Fin des années 70, quelques années après la mort de son fiancé, Nelly décide de fuir la RDA avec son fils afin de laisser ses souvenirs derrière elle. La jeune femme croit à un nouveau départ de l’autre côté du mur, mais en Occident où elle n’a aucune attache, son passé va la rattraper…  La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté ?

Ce film de Christian Schwochow traite d’une réalité oubliée : l’Allemagne divisée et la « westalgie » d’une grande partie des habitants de la RDA. Il n’existait qu’une alternative : soit risquer sa vie en tentant de franchir la zone mortelle de la frontière, soit encourir la déchéance sociale suite au dépôt d’une demande d’émigration vers l’Ouest. 

C’est dire à quel point cet Ouest était un horizon mythique nourri autant par l’inhumanité du régime post-staliniste que par les reflets d’un monde enchanteur diffusé par les émetteurs des télévisions de l’Ouest. Le titre allemand « Westen » est probablement plus explicite que le titre français dont on ne comprend pas de prime abord de quel côté du mur il est question.

Une fois parvenus au delà du mur, les migrants devaient passer par un camp de transit où la bureaucratie occidentale et la paranoïa des services secrets n’avaient peu de choses à envier à ceux de l’Est.

Ce film est porté par une actrice exceptionnelle Jördis Triebel primée au World Film Festival de Montréal (double prix du meilleur film et de la meilleure actrice)

source Wikicommons : Siebbi

Photo Wikicommons / Siebbi

Voir la bande annonce

Lien vers l’article de la page du site franco-allemand « Allemagne service » 

Télécharger le DOSSIER PRESSE

Le film est tiré du roman de Julia Franck, Lagerfeuer (Feu de camp). 

Le dossier pédagogique du film 

Pour les enseignants qui désirent animer leur classe d’allemand autour de ce film, il est y possible de télécharger ici le Dossier pédagogique [divider][/divider]

PRESSE-E2M

Un film de FEO ALADAG avec RONALD ZEHRFELD

Jesper, un officier allemand, a perdu son frère au combat dans la poudrière afghane. Pourtant, il accepte d’y retourner avec les forces de l’OTAN. Jesper et sa troupe sont chargés de protéger un village.

Avec l’aide du jeune Tarik, qui lui sert d’interprète, il tente de gagner la confiance de la communauté et des chefs locaux. Mais plus que jamais, il découvre le fossé qui sépare ces deux mondes.

Lorsque Tarik et sa soeur Nala sont menacés par les talibans, Jesper doit choisir entre obéir à sa conscience ou se soumettre aux ordres.

Télécharger le Dossier Presse Entre deux mondes

Voir la bande annonce [divider][/divider]

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Gegen die Wand – Head-On 

Film de Fatih Akin (2004)

Interprètes : Birol Ünel, Sibel Kekilli, Güven Kiraç

Cahit, quadragénaire aux tendances suicidaires, tente d’oublier son mal de vivre à grand renfort de drogue et d’alcool. La jeune et belle Sibel est en rupture de ban. Elle aime trop la vie pour faire une musulmane accomplie, ce que désirent tant ses parents. Afin de fuir son entourage, elle feint de se suicider. Mais à la place de la liberté, elle trouve l’infamie. Seul le mariage pouvant la sauver, Sibel demande à Cahit, qu’elle connaît à peine, de l’épouser. Il accepte à contrecœur, ne sachant s’il le fait pour la sauver ou pour donner enfin quelque relief à son existence. Peu à peu, leur vie commune si artificielle va céder la place aux sentiments. [divider][/divider]